Hokkei Totoya 1780 – 1850 réf : L160109



















  • Format : Kaku - Surimono / 18,5 X 20,5 cm
  • Signature : oju Hokkei
  • Date : cette estampe est une réédition de la période meiji (1868 – 1912)
  • Éditeur : Yokoyama Ryohachi
  • Conditions : estampe non contrecollée, papier épais de qualité, belles couleurs.


Hokkei Totoya (1780 – 1850) Né à Edo (maintenant Tokyo), son nom réel est Iwakubo Tatsuyuki. Il est d’abord marchand de poisson. Totoya signifie “magasin de poisson” en japonais. Il se distingua par des surimono minutieusement exécutés et par des paysages panoramiques fidèles à la technique particulière de hokusai.

Formation:
1735-1808 Études en peinture avec KanoYosen’in.
1760-1849 Études avec le maître Hokusaï, célèbre pour ses estampes représentant les 36 vues du Mont Fuji et ses peintures de style Ukiyo-e.


SURIMONO :Les surimono peuvent être qualifiés d' « estampes luxueuses ».

Toujours tirées en peu d’exemplaires, ils étaient destinées soit à être offerts en certaines occasions (fêtes, nouvel an, félicitations pour un mariage, hommage à un acteur célèbre), soit à des clubs de poètes, amateurs d’estampes. Reçues par un public averti et cultivé, ils pouvaient receler, par la présence d’un objet ou par une attitude particulière d’un personnage, des allusions à l’histoire, au théâtre, à une légende, au temps qui passe ( E-goyomi , calendrier)

Spécialement commandés aux éditeurs ou aux dessinateurs, et faisant donc l’objet de « tirages privés », les surimono échappaient à certaines règles légales relatives au commerce des estampes : ils ne comportent pas de marques de censeur (kiwame, nanushi ou aratame), et rarement d’indication d’éditeur

Leur production était toujours extrêmement soignée : meilleurs papiers et pigments, souvent rehauts or et argent, parties en relief, gaufrages, grande finesse de la gravure. Tout défaut au tirage était sanctionné par la destruction. La conséquence était un prix de vente très supérieur à celui des autres estampes.

Presque toujours, un ou plusieurs poèmes figurent sur les surimono. Non seulement leur texte illustre la scène et fait mieux comprendre la signification profonde, voire cachée de l’estampe, mais encore leur graphisme participe de la beauté et de l’équilibre du dessin.

Les sujets sont plus variés que dans l’estampe « traditionnelle ».

Raffinement, élégance et préciosité caractérisent les surimono, toujours recherchés des collectionneurs. Deux expositions en 2000, au Rijksmuseum d’Amsterdam et au musée Ota de Tokyo, ont à nouveau mis le projecteur sur ces œuvres parfois peu connues du grand public.

Prix : 50 euros

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